Trouver une position efficace sur son vélo de course demande du temps afin de tirer la quintessence de ses possibilités.
Les positions allongées qui en résultent sont particulièrement efficaces, mais également contraignantes.

La bonne position sur un vélo de course

Trouver une position efficace sur son vélo de course demande du temps afin de tirer la quintessence de ses possibilités.

Un cycliste se doit d'adopter une position efficace et en même temps confortable afin de mobiliser le maximum de muscles lors du pédalage sur son vélo de course.
Lancé à pleine vitesse, le cycliste oppose son corps à une force contraire, à savoir une masse d'air qui par distribution de pression s'oppose à sa progression.
Cette résistance est fonction de la surface frontale du cycliste, ainsi que de son coefficient de pénétration dans l'air, communément appelé Cx.
En marge des apports donnés par l'aérodynamisme du vélo, mais aussi du matériel (roues, casque, tenue, etc.), le cycliste doit réduire cette surface d'exposition en s'allongeant sur le vélo pour réduire les aspérités et ainsi laisser « glisser » l'air.
De nombreuses études posturales ont été réalisées en soufflerie par des athlètes de renom, à commencer par les Britanniques Chris Boardmann et Graeme Obree.

Les positions allongées qui en résultent sont particulièrement efficaces, mais également contraignantes.

La cage thoracique est ainsi compressée, notamment par un positionnement du buste en parallèle du sol qui demeure contre nature pour l'homme et d'une tête inclinée à la verticale vers la roue avant pour soulager les cervicales.
Ainsi positionné, le bassin est plus avancé vers le bec de selle, ouvrant de facto l'angle entre la cuisse et le tronc entraînant une meilleure utilisation des masses musculaires.

Le dos lui s'arrondit, favorisant la force sur les pédales via l'extension des hanches.

En position allongée sur le vélo, le cycliste réduit certes sa surface frontale, mais doit en parallèle accroître sa souplesse sous peine de subir des douleurs aux lombaires et ischio-jambiers.
Des étirements avant l'effort permettent de détendre les muscles et ainsi éviter les tensions.
Parvenir à une position efficace sur le vélo demande de s'entraîner en tenant compte de tous ces paramètres, ce qui n'a rien de simple. Seuls le temps et le travail permettront d'y parvenir.
Si vous avez besoin d'améliorer votre position, il faut dans un premier temps connaître vos mensurations précisément.

Il faut pour cela mesurer vos segments plusieurs fois en en faire la moyenne.

Une fois vos côtes parfaitement définies, il faudra modifier vos appuis de façon progressive millimètre par millimètre et faire minimum 100 km de sorties pour voir si il y a un changement positif ou négatif sur la puissance développée et sur le confort perçu sur votre vélo de course.
Le coureur Pro de l'équipe Sky Christopher Froome ne regarde pas souvent la route que ce soit sur un contre-la-montre, ce qui est logique, mais il le fait aussi sur les cols en montagne.
Froome se concentre au maximum sur son mouvement de pédalage et sur les informations qu'il regarde sur son SRM, cette technique lui permet de rester concentrer durant toute les étapes sur son effort afin de dépenser le moins d'énergie possible en fonction de sa cadence de pédalage.
Les seuls moments où Froome regarde vraiment la route, ce sont les descentes de cols.
Sur une course à étapes aussi difficile et longue que le Tour de France, Froome peut économiser beaucoup de force par rapport à ses adversaires, car l'énergie cinétique développée par une cadence de pédalage élevée permet d'économiser des Watts et cela préserve sa musculature.
Cette technique demandera d'installer sur votre vélo des outils technologiques pour mesurer tout ces éléments afin de s'entrainer correctement pour travailler cette technique de pédalage.
Il faudra investir dans un système de mesure de la puissance en Watts, le modèle le plus utilisé par les Pro c'est le SRM dont les capteurs de puissance sont adaptés aux pédaliers de toutes les grandes marques, les prix d'un pédalier SRM varient entre 2000 et 3000 euros.

Tous mes conseils pour faire du vélo de course

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